2 199 €. Ce chiffre ne bouge presque pas, année après année, pendant que d’autres mini-motos sombrent dans l’oubli des petites annonces, leur valeur fondue comme neige au soleil. La Yamaha Piwi 50, elle, s’accroche à son tarif comme à son aura, portée par une demande qui ne faiblit pas sur le marché de l’occasion. Même les modèles les plus anciens trouvent preneur, preuve d’un engouement qui ne se dément pas.Les frais d’entretien restent contenus. La mécanique, éprouvée depuis des décennies, nécessite peu de soins, et les pièces détachées se trouvent sans mal. Côté sécurité, Yamaha n’a rien laissé au hasard : là où d’autres marques font l’impasse, la Piwi 50 multiplie les équipements rassurants, ce qui explique, en partie, un prix qui ne fléchit pas.
Plan de l'article
Yamaha PW 50 : un modèle pensé pour les jeunes pilotes
Impossible de parler mini-moto sans évoquer la Yamaha Piwi 50, aussi connue sous le nom de PW50. Véritable pilier des motos enfant, elle a initié des générations entières à la conduite, du club local jusqu’aux familles mordues de motocross. On la retrouve dès l’âge de 3 ou 4 ans, jusqu’à environ 7 ans. Pour beaucoup, elle représente bien plus qu’une simple machine : c’est une porte d’entrée dans l’univers de la moto, comme en témoigne le parcours de Mickaël Pichon, premier champion tricolore à s’être formé sur ce modèle. En France, pas moins de 45 000 PW50 roulent encore. Un chiffre qui en dit long sur la confiance qu’elle inspire.Ce succès ne doit rien au hasard. Yamaha a taillé sa mini-moto pour les enfants : poids plume (entre 39 et 41 kg), selle très basse (475 à 485 mm), tout est pensé pour rassurer et donner de l’assurance. Les plus jeunes n’hésitent pas à poser le pied au sol, la peur de tomber s’efface. Transmission automatique, limiteur de puissance, poignée de gaz réglable : autant de dispositifs qui la rendent aussi sûre que ludique, de quoi rassurer les parents dès la première sortie.La PW50 n’a pas changé de recette depuis 1980, et c’est précisément ce qui fait sa force. Les clubs la recommandent pour sa fiabilité, les mécanos apprécient la simplicité de l’entretien, et le stock de pièces détachées semble inépuisable. D’un enfant à l’autre, d’une fratrie à la suivante, la Piwi 50 traverse les années sans vaciller. Plus qu’une moto enfant, c’est un véritable tremplin, une machine qui accompagne la passion motocycliste dès le plus jeune âge.
Pourquoi son prix suscite-t-il autant de questions ?
Le tarif de la Yamaha Piwi 50 fait couler beaucoup d’encre, y compris chez ceux qui ne jurent que par elle. La version standard s’affiche aux alentours de 2 199 €, tandis que l’édition GYTR Little Champion grimpe à 2 869 €. À première vue, cette somme détonne dans l’univers des loisirs pour enfants.Voici comment se positionne la concurrence :
- Des modèles comme la Honda CRF50F ou la YCF 50 PY proposent des alternatives parfois plus abordables.
- La KTM 50 SX Mini mise sur la performance, mais son prix tutoie, voire dépasse, celui de la Piwi 50.
Côté occasions, les annonces s’étalent de 500 € à 2 000 €, selon l’état et l’année. Cette amplitude traduit la capacité de la Piwi à conserver sa valeur, portée par une demande constante et un usage familial : elle passe de main en main, rarement reléguée au rang de souvenir poussiéreux. Ici, chaque revente s’accompagne d’une histoire, d’un passage de flambeau, d’où ce maintien d’un prix élevé même après plusieurs saisons.Le débat sur le rapport qualité-prix revient sans relâche. La PW50 n’a presque pas évolué sur le plan technique depuis 1980 ; certains consommateurs s’interrogent. Mais face à la robustesse mécanique, à la facilité d’entretien et à la fidélité des pièces détachées, rares sont les concurrentes capables d’offrir autant de garanties sur la durée. Yamaha maintient un cap tarifaire qui interpelle, mais qui traduit aussi la confiance du public dans un modèle qui ne déçoit pas.
Ce que le tarif du PW 50 inclut vraiment : sécurité, fiabilité et valeur à long terme
Le prix de la Yamaha Piwi 50 ne se résume pas à une question de logo. Il traduit des choix techniques précis et une vision industrielle qui privilégie la sécurité et la fiabilité. Le moteur 2-temps de 49 cm³, refroidi par air, n’a guère changé depuis plus de quarante ans : preuve de sa robustesse. Transmission automatique, entraînement final par cardan (et non par chaîne) : l’entretien se limite à l’essentiel, les risques sont réduits. Le limiteur de puissance aide les parents à adapter la vitesse à l’expérience de l’enfant. Enfin, la hauteur de selle très basse et le poids réduit rendent la prise en main immédiate, même pour les plus petits.Au-delà de l’aspect technique, la PW50 se distingue par sa longévité. Les pièces détachées se trouvent même pour les modèles anciens, tandis qu’un large choix d’accessoires permet d’ajuster la moto à chaque pilote : guidon, roulettes latérales, déco personnalisée… Certains assureurs, comme AMV, adaptent même leurs contrats pour couvrir ces jeunes utilisateurs, que ce soit en club ou sur terrain privé. La moto change de main, se transmet entre frères, sœurs, cousins, mais ne quitte jamais vraiment la famille.Le dynamisme du marché de l’occasion en atteste : la décote reste faible, tant la réputation du modèle rassure. Miser sur une Yamaha Piwi 50, c’est choisir une machine qui dure, qui se répare facilement et qui s’inscrit dans une histoire collective : celle de milliers d’enfants qui, en France, ont découvert le motocross grâce à elle.
Où trouver les meilleures offres et quelles options privilégier selon vos besoins
Sur le marché neuf, le Yamaha Piwi 50 s’achète principalement chez un concessionnaire Yamaha. Vous y bénéficiez d’une garantie constructeur, de conseils techniques, et d’un accès direct aux pièces détachées et accessoires officiels. Le tarif standard avoisine 2 199 €, la version GYTR Little Champion grimpe à 2 869 €. Ce supplément s’explique par l’ajout de roulettes, d’une décoration exclusive et de quelques équipements pensés pour les tout-petits.
Le marché de l’occasion, quant à lui, offre un large panel de prix, de 500 € à 2 000 € selon l’âge, l’état et l’entretien. Mieux vaut privilégier les modèles dont l’historique est limpide et le suivi mécanique documenté. Les exemplaires récents, utilisés en famille et bien entretenus, se revendent aisément. Les plateformes spécialisées et les annonces circulant dans les clubs de motocross sont souvent le théâtre de bonnes affaires, d’autant plus lorsque la machine s’accompagne d’un lot d’accessoires : guidons, roulettes, kit déco.Pour choisir le modèle le plus adapté, voici quelques repères utiles :
- Pour une première expérience en club ou en initiation, la version standard répond à tous les besoins ;
- Pour un très jeune débutant, la GYTR avec roulettes facilite les premiers tours de roue ;
- Pour un usage familial sur le long terme, la régularité de l’entretien compte bien plus que l’année de fabrication.
Entre fiabilité, personnalisation, et facilité de revente, le Yamaha Piwi 50 s’impose comme un choix réfléchi pour qui cherche à allier passion et raison. À la fin, ce n’est pas seulement une moto que l’on achète : c’est un ticket d’entrée dans une aventure qui se transmet et ne s’épuise jamais vraiment.
